LA COBLA ROUSSILLONNAISE – JEAN RIFA
Pour que la fête soit réussie
N° 4
De sardane, on ne parle pas encore en Roussillon, bien qu’Andreu Toron, en 1852, ait considérablement fait avancer la cause de la cobla par les progrès techniques qu’il a apportés à la tenora. Des progrès qui ne plaisent pas à tout le monde et qui sont ouvertement critiqués par certains pisse-vinaigre qui regrettent la cornemuse !
« Les bals catalans écrit J.B. Rodange, ou soi-disant tels, car depuis quelques années la cornemuse est sacrifiée, nos airs nationaux bannis de l’enclos et dédaigneusement détrônés par les mazurkas et les scottishs qui, définitivement, ont envahi les salons du grand monde et règnent en souverains dans nos bals champêtres ». D’autres , par contre, s’enthousiasment de voir la « chose informe à laquelle on a donné le nom de contrapas », soit remplacée par de nouvelles musiques de Joseph Coll. Comme toujours, comme partout, progressistes et traditionnalistes s’opposent.
SUITE AU N° 5