La fête du livre catalan, la Sant Jordi, n’aura pas lieu le 23 avril comme chaque année. Une nouvelle date avant l’été sera proposée si la crise provoquée par le coronavirus s’estompe.
Le dragon a un genou à terre frappé par le Covid-19. La traditionnelle Sant Jordi, journée à mi-chemin entre la Saint-Valentin et la fête du livre, n’aura pas lieu le 23 avril prochain. A cette date, chaque année, les auteurs dédicacent des livres dans des stands à l’air libre disposés dans toute la ville noire de monde. Un événement rendu impossible par le confinement à domicile qui pourrait durer encore pendant cette période. Les librairies, maisons d’éditions et imprimeurs ont pris conjointement la décision hier soir à Barcelone et espèrent que l’événement puisse voir le jour avant les grandes vacances d’été.
Une certaine confusion règne entre les Grands Chevaliers (ou Cavaliers du froid) et les Saints de glace. Les premiers correspondent à la période du 25 avril au 6 mai alors que les seconds sont fêtés à partir du 11 mai. Certains de ces Saints ont même disparu du calendrier actuel, mais la tradition populaire les garde toujours en mémoire. Les jardiniers doivent rester plus vigilants tant que ces dates repères ne sont pas passées, car une gelée tardive est toujours possible, même si le climat se réchauffe
.Les Cavaliers du froid sont les Saints Georges, Marc, Robert, Philippe (ou Colinet) dont les fêtes sont toujours dans le calendrier actuel, les 23, 25, 29 avril et 1er mai respectivement, mais aussi Vital, Eutrope et Jean-Porte-Latine, autrefois fêtés les 28, 30 avril et 6 mai.
Faisant suite aux Cavaliers du froid ou Grands Chevaliers, les Saints de glace les plus connus et cités sont Saint-Mamert, Saint-Pancrace et Saint-Servais, aujourd’hui disparus de nos calendriers mais autrefois fêtés les 11, 12 et 13 mai. Saint-Boniface (14 mai) et Saint-Urbain (25 mai) étaient les derniers parfois nommés.
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El "nostre" Mestre
Una de les primeres vegades que vaig sentir parlar del Mestre de Cabestany, va ser en una conversa amb l'escriptor Lluís Racionero l'any 1978, quan ell estava escrivint la novel·la "Cercamón", amb la que guanyaria el Premi Prudenci Bertrana de Girona, 1981.
La dita novel·la és una recerca d'arrels en relació amb fets que esdevingueren fa més de mil anys, en l'espai geogràfic (el nostre) on el Pirineu s'obre per entrar al Mediterrani. Pirineu i Mediterrani són espais de sensibilitat i maneres de ser que, en llur concòrdia, creen el geni de l'esperit català. L'acció novel·lística passa l'any mil, i explica les pors de la gent en aquell canvi de mil·leni. Era la fi d'un replegament i l'inici d'un món nou, la inesperada civilització del romànic, el món dels trobadors, mestres d'obra i picapedrers, com una primera albada del Renaixement. I en la novel·la "Cercamón" l'autor dóna vida, entre d'altres personatges que han marcat la nostra història, al Mestre de Cabestany.
Em vaig interessar pel personatge, emportat pel remolí d'entusiasme amb què me'n parlava Racionero, i vaig començar a fer indagacions. El Mestre de Cabestany fou un escultor d'estil ben peculiar, que el diferencià de la resta d'artistes de la mateixa època que van treballar en el mateix marc geogràfic. Les seves figures humanes presenten caps angulosos, fronts estrets, ulls grans i expressius, les vestidures són sempre amb plecs molt característics i hi ha una desproporció en les figures, notablement en la dimensió de les mans, tot plegat en un treballat de volums molt expressiu.
A l'església de Santa Maria de Cabestany és on hi conserveu la peça clau del Mestre, la que li donà el nom pel qual hom el coneix: el magnífic timpà de marbre blanc, treballat en la seva part inferior, cosa que vol dir que no estava situat sobre una llinda, com seria habitual.
I en vaig voler saber més. Gran sorpresa quan vaig descobrir que a l'església de Sant Esteve d'En Bas, a la comarca de la Garrotxa, un poble que és a només cinc quilòmetres del meu poble natal i on visc, el Mestre de Cabestany treballà en els capitells que decoren la zona absidal del temple. Hi destaca un capiyrll que repersenta la Mare de Déu amb el Nen Jesús, dins una mandorla envoltada d'àngels.
I al Port de la Selva, al monestir de Sant Pere de Roda, hi ha una de les grans obres del nostre Mestre: la monumental portalada de la porta del monestir. Havia de ser una peça complexa, però malauradament es conserva de forma fragmentària i dispersa.
Em cal confessar que, de tot plegat, allò que més m'interessa, és constatar una vegada més els lligams i vincles històrics, artístics, lingüístics i de tota mena que els del sud tenim amb els del nord, catalans per sempre.
Josep VALLS
Josep VALLS
POURQUOI MANGE T-ON DU CHOCOLAT A PAQUES ?
Tout est parti de l’œuf. La tradition qui veut que l’on s’offre des œufs à cette période de l’année remonte à l’Antiquité. Selon la légende, il y a 5.000 ans, les Perses se donnaient au printemps des œufs de poule, symboles de fécondité et de renouveau, pour se porter bonheur.
Et de l’œuf au chocolat… il n’y a qu’un pas !
On ignore la date exacte à laquelle l'on a eu l'idée de percer les œufs d'un côté, pour les vider et les remplir de chocolat. Sans doute au XVIIIe siècle, mais c'est au XIXe siècle que l'on commence à voir apparaître les œufs tout en chocolat, notamment, à partir des années 1830, grâce au développement des techniques de travail de la pâte de cacao (dont les progrès sont considérables) et surtout grâce à l'apparition et à la diversification des moules (en cuivre ou en fer étamé), qui permettent d'obtenir des formes en chocolat de plus en plus variées», raconte Elisabeth de Contenson
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Notre ami Josep VALLS, Escriptor català del sud ( qui maîtrise parfaitement le français et cinq autres langues) nous a donné les différentes dénominations du mot "bougnette" que l'on dit chez nous en Catalogne Nord.
En català normatiu, escriurem "bunyetes"
A les illes Balears en diuen "orellanes"
A la Vall d'Aran en diuen "crespeth"
A la Garrotxa algú en diu "orelles de gat" i també "crespells dolços"
Cap a la Côte Vermeille en diuen "garrifes"
Al Priorat en diuen "orelletes"
A Galícia també en fan i en diuen "orellas de Entroido"
(entroido en gallec vol dir "carnaval")
MA RECETTE DE BOUGNETTES
1 Kg de farine
6 œufs
1 paquet de sucre vanillé
150 grs de sucre fin
3 citrons non traités ( le zeste)
20 grs de sel
1 flacon arôme fleur d’eau d’oranger
125 grs de beurre fondu
50 grs de levure de boulanger.
1 litre d'huile pour la friture
Faire fondre le beurre et le laisser refroidir.
Dans un grand saladier casser les oeufs et les battre. Ajouter le beurre fondu froid. Bien remuer.
Ajouter le sel, le sucre, le sucre vanillé, les zestes des citrons.
Délayer la levure avec un peu de lait tiède dans un bol , et y ajouter l’eau de fleur d’oranger . Mettre à la préparation et bien remuer.
Ajouter la farine tamisée petit à petit pour éviter les grumeaux.
Pétrir à la main puis la déposer sur une plaque et continuer longuement le pâton en le croisant jusqu’à ce que la pâte n’adhère plus à la main. Si besoin ajouter un peu de farine.
Mettre en boule dans un très grand saladier ou une cuvette, la recouvrir d’un linge, puis d'une couverture et la mettre dans un lieu chaud .
La pâte doit lever 5 heures.
Couper un peu de pâte et l’étirer en rond, soit à la main, soit avec une bouteille un peu huilée.
Faire bien chauffer le litre d'huile dans une cocotte . Plonger la pâte dans la friture, retourner faire dorer.
Sortir avec une écumoire, mettre sur un plat et saupoudrer de sucre fin.
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